Les nettoyeurs à haute pression : risques et précautions avec les experts GF Hydro
Au sommaire de cet article
Les nettoyeurs à haute pression et très haute pression trouvent leur application dans divers secteurs comme l’alimentaire, la métallurgie, la voirie, l’assainissement ou encore la démolition.
L’utilisation de ces jets dits THP (très haute pression) présente des avantages remarquables, spécialement en matière d’hygiène : ils évitent les traitements chimiques et peuvent réduire les émissions de poussière.
Ils présentent cependant des risques majeurs causant chaque année des accidents de travail d’une gravité variable.
Les lésions traumatiques possible avec les nettoyeurs très haute pression
Le jet fin à très grande vitesse de ces nettoyeurs peut, à cause d’une fuite par exemple, endommager très sérieusement toutes les parties du corps et causer des perforations et des coupures susceptibles de s’infecter. Les coups de fouet d’un flexible et les projections de débris pulvérisés peuvent également être dangereux.
Attention aux chutes : puissance du nettoyeur haute pression et surface glissante
Ce sont des accidents fréquents, souvent causés par une glissade ou une variation brutale de l’effort de recul.
La posture et ergonomie de maintien d’un nettoyeur haute pression
Manipuler les jets très haute pression représente une pénibilité physique importante due au travail musculaire statique.
Les risques électriques : une présence d’eau abondante
Un matériel défectueux ou une pulvérisation sur un équipement électrique encore sous tension sont susceptibles d’entraîner des risques électriques qui peuvent être mortels à cause de la présence abondante d’eau sur le terrain.
Les nettoyeurs haute pression : risques et règles à respecter
Les nettoyeurs haute pression émettent un bruit souvent supérieur à 90db. Une exposition prolongée peut causer des dommages irréversibles sur le système auditif.
L’utilisation des jets THP peut également présenter des risques respiratoires (espace clôt) ou de brûlures (matériel en surchauffe). Afin de minimiser ces risques d’accident, voici les trois aspects à ne pas négliger.
La préparation
Il est important de baliser, ventiler et éclairer la zone d’intervention. Les risques électriques doivent être évalués, et l’appareil doit être si possible surveillé pendant sa période de fonctionnement.
N’oubliez pas de vérifier le matériel afin de relever la présence éventuelle de cloques, de fuite, de gonflement, d’une armature ou d’un embout endommagé. Il doit également être contrôlé et certifié tous les ans.
L’équipement
Toute personne amenée à manipuler un jet THP doit disposer d’un équipement complet et adapté : combinaison étanche de protection, bottes de sécurité antidérapantes, gants imperméables à manchettes, casque EN 397 avec coquilles anti-bruit, voire protection respiratoire si l’espace d’intervention est clos.
La formation
Chaque travailleur devant utiliser des équipements de nettoyage à haute pression doit être formé et qualifié, et son habilitation interne renouvelée tous les ans. Sa formation doit aborder les principes de nettoyage, la connaissance des équipements, leur fonctionnement, leur entretien et la posture de travail à adapter.
Pour plus d’informations, vous pouvez consulter les brochures spécialisées disponibles sur le site officiel de l’INRS.
Retrouvez le catalogue GF Hydro dédié au matériel eau sous pression.
